Parution : 21/03/2025
ISBN : 9782384315321
160 pages (14,8 x 21 cm)

17.00 €

Rory Gallagher

Irish blues

Rory Gallagher est l’un des grands guitaristes de blues européen.
Rory Gallagher fait partie des grands guitaristes britanniques des années soixante et soixante-dix. En 1972, il est élu « guitariste de l’année » par le Melody Maker devant Eric Clapton et Jimmy Page. Il faut dire que depuis son Irlande natale, l’ascension de Gallagher avait été météorique, d’abord avec le groupe Taste puis à la tête de sa propre formation. Il a enregistré quelques albums remarquables, donné nombre de concerts mythiques, mais des démons rongent le coeur et le corps du guitariste qui meurt à quarante-sept ans. Il nous reste ses chansons : ce livre en choisit douze, comme les mesures d’un blues, afin de retracer le parcours de celui qui fut un guitariste exceptionnel mais aussi un multi-instrumentiste virtuose, un chanteur possédé, un compositeur sensible, un showman endiablé, ainsi qu’un homme simple, généreux et souvent seul.

Revue de presse

RORY GALLAGHER - IRISH BLUES RoryGallagher.Fr 5 avril 2025
RORY GALLAGHER Irish Blues par Neville Rowley Bruno Ledez Culturesco 1 avril 2025

RORY GALLAGHER - IRISH BLUES

“Bientôt 30 ans après le décès de notre irlandais adoré, quel plaisir de constater que Rory n’a pas été oublié et qu’un nouveau livre EN LANGUE FRANÇAISE lui est consacré ! En 140 pages et 12 chansons décortiquées (comme les 12 mesures du Blues), Neuville Rowley nous dresse un portrait subtile et bien documenté de celui qui fut, incontestablement, LE guitariste le plus sous-estimé de l’histoire du Rock. Un livre que tous les fans de Rory Gallagher se doivent de lire un jour ou l’autre pour se faire une idée (encore) plus précise de ce que fut le parcours d’un artiste à jamais irremplaçable par sa singularité, son refus du système en place, sa virtuosité légendaire, sa gentillesse et son humilité.”

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RoryGallagher.Fr 5 avril 2025

RORY GALLAGHER Irish Blues par Neville Rowley

“Ce soir du 10 Octobre 1978, il y a environ 3000 gusses et quelques nanas rassemblés dans le hangar de la Foire Internationale de Lille. On est là pour l’un des plus grands guitaristes du Rock, c’est sûr : Rory Gallagher ! Le gars à la Stratocaster usée, on l’a découvert tardivement dans l’émission Follies du regretté Gilles Verlant sur la télé belge. Son aisance en électrique comme en acoustique nous a subjugués, au point de nous faire croire que c’était facile… Et cette voix, chaude, qui chante si bien le Blues ! En ouverture (sic), le Rory a choisi… Penetration, un nouveau groupe punk avec une chanteuse, Pauline Murray. Son chant et son attitude s’avèrent très marquées par Patti Smith. Mais ses incantations ne remportent pas un franc succès dans la foule. Après des huées, exit Penetration ! Dommage ? Puis notre bonhomme arrive, veste en jean crème, bien sûr chemise à carreaux… Plus la fameuse Stratocaster ! Cette fois, Ted McKenna assure la batterie et l’incontournable Gerry McAvoy la basse. Très vite, le trio dégaine des titres des derniers albums Calling Card (1976) et Photo Finish le tout nouveau. Le son est très bon. Rory Gallagher rayonne. L’Irlandais impressionne par son jeu mélodique, énergique et virtuose. Après cette séquence très voltaïque, le chanteur / guitariste offre un set acoustique sur six cordes ou mandoline, entraînant les Lillois à taper des mains et guincher sur Goin To My Hometown, comme dans un pub géant du côté de Cork ! Avec la dernière partie, Gallagher et ses deux complices embarquent toute la salle dans leur cercle d’énergie, entre Blues et Hard Rock avant un ultime rappel, inattendu et généreux, alors que toute la salle a été rallumée pour la sortie ! Mémorable ! Dans son livre, Neville Rowley propose une exploration de l’univers de Rory Gallagher en douze chansons, douze étapes tel le Blues pour dessiner le portrait de l’artiste et de l’homme. Cette démarche originale permet, grâce à l’analyse des textes, de cerner ses influences, ses talents – en tant que chanteur / guitariste mais aussi auteur / compositeur -, son humanité et pourtant aussi sa solitude. Car, depuis les débuts en Irlande puis la formation de Taste, et son parcours en solo, jusqu’à la fin trop précoce, derrière les concerts flamboyants et les disques attachants, il y a aussi les papillons noirs et l’alcoolisme qui lui seront fatals. Neville Rowley évoque ainsi la descente aux enfers du Guitar Hero : le Blues n’est-il pas la musique du Diable ? Après les brillances de la décennie 70, pendant les années 80 s’accumulent les amours malheureuses, les dépendances, la dépression, les concerts annulés, reportés, les malaises sur scène, le désintérêt de la presse et du grand public. Le fringant Gallagher vieillit mal, délaisse les chemise à carreaux pour le Noir et lâche même sa Stratocaster. Il semble parfois déjà ailleurs tandis que les disques se font rares, seulement trois albums studios en une décennie. Sur scène, le meilleur côtoie le pire… Jusqu’aux journées tragiques de 1995 que l’auteur raconte avec pudeur et émotion. Encore une fois chez Le Mot et le reste, un ouvrage indispensable !”

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Bruno Ledez
Culturesco 1 avril 2025
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