Parution : 24/10/2019
ISBN : 9782361390785
360 pages (14,8 x 21)

24.00 €

Histoire du rock à Marseille - Vol. 2

1980-2019

Un ouvrage qui fera référence et qui devrait, une fois pour toutes, remettre les pendules à l’heure.

Emma Zucchi – Ventilo

Marseille, ville rap ? Depuis les années soixante, c’est pourtant le rock qui prévaut dans la cité phocéenne : en atteste ce second tome de l’ Histoire du rock à Marseille qui couvre ces quarante dernières années. Acteur de ce mouvement, Pascal Escobar continue le travail de mémoire commencé par Robert Rossi et rassemble dans un indispensable ouvrage les groupes constitutifs de la scène rock marseillaise. Au fil des pages, on retrouve le rock des Neurotic Swingers et de Oaï Star, la pop de Nasser, Aline et des Husbands, la new wave d’Hôtel du Nord, le rock indé d’Elektrolux, le rockabilly des Mosquitos, le noise de Kill The Thrill et tous les lieux et collectifs incontournables qui les ont accueillis et permettent à cette musique d’exister. Marseille, ville rock !

L’ouvrage comporte plus d’une centaine d’illustrations N&B.

Revue de presse

Interview de Pascal Escobar France Bleu provence 18 décembre 2019
- Le rock, l'autre voie de Phocée Libération 1 mars 2020
- Histoire du rock à Marseille Hervé Devallan Rock Made In France 3 décembre 2019
- Rock n'Roll Latitude - Vol. 1/6 Christophe Casanova La Marseillaise 7 décembre 2019
- La quarantaine rugissante Emma Zucchi Ventilo 27 novembre 2019
- Concerts pour la sortie de Histoire du rock à Marseille Emma Zucchi Ventilo 27 novembre 2019

Interview de Pascal Escobar

De la lecture et de la musique dans l’actu des médias ce mercredi à 8h35 avec livre “L’histoire du rock à Marseille” de Pascal Escobar. Tout ce qu’il faut savoir sur l’histoire de cette musique, des années 80 à aujourd’hui.

Écouter la chronique sur le site de France Bleu

France Bleu provence 18 décembre 2019

- Le rock, l'autre voie de Phocée

Jul, IAM, Soprano… C’est une certitude : aujourd’hui, quand on associe musique et Marseille, ce n’est pas le rock qui vient le premier à l’esprit, mais bien le rap. Comme toujours, les clichés ont la peau dure. Après la parution, en 2017, du pertinent Une histoire du rock à Marseille, signé Robert Rossi, qui retraçait les années héroïques, des années 50 aux seventies, voici ce que l’on peut considérer comme le volume 2, même si l’auteur n’est plus le même. Logiquement, ce livre très bien documenté, tant sur les groupes que sur les lieux, démarre, lui, aux années 80 pour se clore aujourd’hui. Des Martin Dupont en passant par les Neurotic Swingers, Kill the Thrill, jusqu’aux récents Kid Francescoli et Nasser, c’est toute l’effervescence underground rock de la ville qui défile dans les pages. Même s’il a fallu parfois
jouer des coudes, à panic des années 90 pour que les guitares aient aussi droit de cité. Seul (tout petit) regret, l’absence dans l’ouvrage de deux groupes cultes du début des années 80 du côté de la Bonne Mère : Ascenseur et Electric Soupçons. Nobody’s perfect.

Libération 1 mars 2020

- Histoire du rock à Marseille

Non, il n’y a pas que l’OM et IAM à Marseille. Il y a du rock aussi. Et pas qu’un peu. Qu’ils prennent l’accent punk ou électro, garage ou indé, ce sont des dizaines de groupes qui ont battu au rythme de la ville. Voici leurs histoires.

On avait lu avec curiosité le premier opus de cette étonnante histoire du rock à Marseille rédigée par Robert Rossi. Mais c’est avec un intérêt tout particulier que l’on dévore le second tome (de 1980 à aujourd’hui, du CD au streaming en quelque sorte) de cette aventure binaire née à l’ombre de la bonne mère. Tout d’abord, certains groupes ont percé le plafond de verre de la renommée régionale (Nasser, Kid Francescoli, Husbands…), mais l’auteur Pascal Escobar prend également un soin tout particulier à ponctuer ses mini biographies d’une autre histoire. Celles de lieux emblématiques qui ont marqué (et marquent encore pour certains) les chaudes soirées rock made in Massilia. Tous ces lieux et collectifs qui ont transformé la cité phocéenne en un endroit culte du rock en France ont droit à leur part d’éternité et de respect. Il faut dire que Pascale Escobar sait de quoi il parle. Musicien lui-même, il fut notamment le guitariste de Keith Richards Overdose, il a également présidé de 1998 à 2005 une association organisatrice d’une centaine de concerts à Marseille. Il n’en fallait pas plus pour qu’il franchisse le pas et raconte l’histoire rock de sa ville. Organisé par genre musical et presque logiquement par décennie, ce livre est donc une Bible pour tout Marseillais qui se respecte, mais également un bon point d’entrée dans la ville pour tous les autres. Enfin, pour tous ceux qui veulent voir cette cité autrement qu’à travers de trop nombreux clichés.

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Hervé Devallan
Rock Made In France 3 décembre 2019

- Rock n'Roll Latitude - Vol. 1/6

IAM, la Fonky Familly, Soprano, Jul… Si depuis la fin des années 80, Marseille brille sur la scène hexagonale et plus loin encore, elle le doit au hip-pop. De l’Estaque au Vieux-Port, de la Belle de Mai à la Plaine et jusqu’au cœur de Noailles, ce sont pourtant ses groupes à guitare qui tiennent l’affiche. Punk, noise, grunge, folk, new wave, pop ou électro, cette riche scène fait battre le pouls de la deuxième ville de France, les yeux tournés vers le New York de Johnny Thunders ou la Factory Record de Manchester. C’est ce Marseille Rock, servi par un réseau de salles alternatives et d’activistes valeureux que cette série en six volumes se propose d’explorer. Premier couplet avec Pascal Escobar, membre éminent de cette scène et auteur d’une « Histoire du Rock à Marseille de 1980 à 2019 », parue chez Le mot et le reste.

Qui n’a jamais franchi, frileux, un soir d’hiver, la porte de l’Embobineuse, boulevard Boues à la Belle-de-Mai, a sans doute du mal à se figurer la vitalité de la scène rock marseillaise. À l’exact endroit où personne ne sort, une bande d’« hurluberlus » s’est mis en tête en 2004, de faire d’une ancienne usine désaffectée installée au coeur du quartier le plus pauvre d’Europe, un temple culturel aussi radical que subversif. Derrière la porte, au bout du couloir, une immense salle s’étire. Un bar, un baby-foot et une voiture surannée mais toujours sur ses quatre roues, plantent le décor. Comment est-elle entrée là ? Peu importe en fait, car ici tout le monde n’a d’yeux que pour la scène. Trônant au fond, elle a vu passer en quinze ans, guitare à la main où clavier au bout des doigts, tout ce qui se fait de plus fou sur terre. Des spectacles et concerts qui seraient invisibles sans elle.

« C’est possible parce qu’à Marseille, et en 2019 encore, on peut construire un bar avec trois parpaings, monter une scène avec quatre palettes, installer une sono et faire venir du monde, en donnant 2 000 euros à un bailleur », constate Pascal Escobar. « C’est le bordel général de Marseille, son anarchie, sa saleté, sa sauvagerie, cette électricité palpable partout qui le permet. À Noailles, c’est parce que le quartier et cette rue d’Aubagne ont été complètement laissés pour compte, que la Machine à coudre à ouvert. » Pascal Escobar est né en 1974 à Marseille. Il a grandi du côté de l’Estaque et ces premières « virées en ville » remontent à ses 15 ans. Son avis est tranché « Marseille est une ville rock » : « Dans les quartiers de nuit, au cours Julien, à la Plaine, au Vieux-Port, depuis que je sors, je vois des groupes qui jouent avec des guitares électriques partout. Il y a le Trolleybus, la Maison Hantée, la Machine à coudre, le Poste à Galène… Aujourd’hui la Salle Gueule, l’Embobineuse, le Molotov. Il y a des concerts de rock tout le temps. » Guitariste pour des combos mythiques de la scène rock marseillaise, comme Gasolheads, Neurotic Swingers ou Ich Bin Dead, Pascal Escobar a beaucoup enregistré et tourné en France entre 1998 et 2014. 400 concerts à son actif. Pour lui, Marseille n’a rien à envier à des
villes comme Lyon, Bordeaux, à l’imaginaire rock pourtant bien plus marqué. « Là-bas, il n’y a pas autant de salles en centre-ville. Il y en a une dans le meilleur des cas, mais on n’y trouve pas la richesse qu’il y a ici. À Marseille, tu peux encore faire des choses qui ne sont plus possibles dans les centres-villes gentrifiés. » Une trentaine de salles, plus ou moins grandes, plus ou moins actives offrent autant de débouchés à la scène locale. Première partie de groupes venus d’ailleurs, plateaux locaux ou régionaux… les possibilités sont multiples. « Le terreau est fertile. Tu amènes ton son, on te dit tu joues dans quinze jours, c’est un sacré avantage. » Un univers parallèle dans lequel l’entrée ne dépasse jamais les 10 euros, et complémentaire aux grosses structures comme le Moulin, le Dôme et le Silo, où se produisent les grosses machines. « Le Marseille rock, n’est pas là pour moi, il est au Molotov, aujourd’hui », balaie Pascal Escobar. En dépit de ce contexte favorable, Marseille reste pourtant estampillé rap. L’émergence du hip-hop à la fin des années quatre-vingt, porté par IAM ou la FF, relègue sa scène rock au second plan. Au début des années 90, Bordeaux assoit son image rock dans le sillage de Noir Désir. Marseille n’a pas son pendant… Mal de reconnaissance et manque d’identité peut-être aussi. Le rap se revendique de la planète Mars et le reggae se joue à la sauce « Chourmo », puisant dans les racines locales. Le rock marseillais s’applique, lui au contraire, depuis 40 ans à masquer son accent pour mieux marcher dans les pas de ses modèles anglosaxons. Pulsion de vie et résistance
« Pour moi, le rock marseillais ça n’existe pas », tranche Pascal Escobar, fine lame d’une génération en rupture avec ses prédécesseurs Quartier Nord ou Leda Atomica. « Les groupes jouent dans le style qu’ils aiment la musique qu’ils écoutent. Et ils le font bien. C’est déjà pas mal ! Ils font du noise, du garage punk, du hardcore, du street punk, de l’electro pop. La ville est assez grande pour qu’il y ait plein de groupes dans un style et qu’à chaque fois, un ou deux percent et sortent des disques. »
Kill the Thrill, Kanjar’Oc, les Cowboys from Outerspace sont de ceux-là. Kid Francescoli qui sortira en janvier un nouvel album électro-pop avant une tournée européenne en est un des derniers représentants. Depuis ses débuts sur la scène du Poste à Galène à la fin des années 90 en première partie des Frank & Walters, le Kid a bien grandi. « Il faut se le dire, avec la gouvernance qu’on connaît depuis 40 ans à Marseille, tout le monde aurait dû quitter cette ville. Il ne devrait plus rien y avoir », conclut Pascal Escobar. Et pourtant il y a encore des jeunes motivés pour ouvrir des lieux comme la Brasserie communale, la Salle gueule… Quand même ! Quelle pulsion de vie, quelle résistance… »
Elle est sans doute un peu là aussi, l’identité rock de Marseille.

« Marseille est fondamentalement une ville rock »

Avec L’histoire du rock à Marseille entre 1960 et 1980, Robert Rossi avait montré la voie. Pascal Escobar achève ce devoir de mémoire en se penchant sur la période post-punk avec son Histoire du Rock à Marseille de 1980 à 2019. 360 pages (24 euros) illustrées et sauvagement classées par genre, où s’entremêlent témoignages directs et indirects (lire La Marseillaise du 29 novembre). Un travail porté par Le mot et le reste, maison d’édition marseillaise spécialisée dans les musiques enregistrées. Pour Yves Jolivet, son fondateur et directeur, les choses se sont faites assez naturellement. L’envie de combler un vide, une opportunité, des rencontres et une évidence : « Le rap on l’entend à la radio, il passe au stade Vélodrome, il y en a un petit peu à L’affranchi et maintenant au Makeda. Mais au-delà, il ne circule pas vraiment dans les petits lieux de vie de Marseille. Le rock à la Plaine tu en as partout. Marseille est fondamentalement et dans tous les sens du terme une ville rock’n’roll. »

Christophe Casanova
La Marseillaise 7 décembre 2019

- La quarantaine rugissante

L’éditeur Le Mot et le Reste poursuit son entreprise de réhabilitation du rock phocéen entamée en 2017. Aux manettes de ce second opus, l’un des acteurs majeurs de la scène locale pendant un quart de siècle, le musicien Pascal Escobar, qui a remisé guitares et amplis pour se consacrer à l’écriture. Plongée dans les entrailles du rock marseillais pour en extraire le mojo.

Rendez-vous dimanche matin dans un bar du Camas. Au menu, la folle histoire du rock marseillais depuis le début des années 80. Rien que ça. Le cuir sanglé, le fond de l’air pique, on est en novembre, Pascal Escobar pousse la porte du café, pile poil à l’heure, avec ce mélange d’assurance et de désinvolture qui émane de ceux qui peuvent enfin récolter les fruits de leur labeur.
Deux ans de recherche et d’écriture ont été nécessaires pour compiler en quelques 350 pages quarante années de rock made in Marseille : 80 groupes interviewés, 400 formations évoquées. Sans compter la flopée d’activistes qui gravitent autour de cette scène musicale : salles de concerts, associations, collectifs, disquaires, labels… Davantage qu’un travail historique, c’est bel et bien d’un état des lieux dont il s’agit, un tiers des groupes et des structures étant toujours en activité.

Café, cigarette électronique au bec, le quarantenaire avoue s’être refait une santé après des années d’abus en tout genre. Il a arrêté la musique, comme d’autres arrêtent l’alcool, et chronique désormais sa vie révolue de punk rocker dans le fanzine toulousain Dig It! Avec une propension à décortiquer le quotidien que ne renierait pas Hunter S. Thompson. Avec son CV de rocker à rallonge, le guitariste, qui a usé ses boots sur les scènes underground hexagonales et européennes au sein d’une multitude de combos (Gasolheads, Neurotics Swingers ou encore Keith Richards Overdose), était l’un des mieux placés pour extraire la substantifique moelle du rock phocéen.

Le premier tome consacré aux décennies 60 à 80 était empreint de la patte d’historien de Robert Rossi (Quartiers Nord). Un travail de mémoire sans lequel, il faut bien l’avouer, bon nombre des protagonistes auraient été renvoyés aux oubliettes de l’histoire du rock. Son auteur en avait d’ailleurs bavé, mettant près de dix ans à finaliser son projet. Une approche avec laquelle Pascal Escobar a tenu à se démarquer en écartant, autant que faire se peut, les éléments factuels, pour se polariser sur la petite histoire : « L’histoire du rock pour moi, c’est les histoires. Et les histoires, c’est la chair et le sang des mecs qui ont vécu le rock : qu’est-ce que tu as ressenti quand tu as fait ton concert d’adieu à la Machine à Coudre ou quand tu t’es pris une super cuite à la Maison Hantée en 88. »

Dans la cité où le rap fait la loi et remplit les stades, ce sont les rockers qui ont fait main basse sur la ville. Comme toutes les bonnes choses, le rock marseillais se mérite. Il faut sortir des sentiers battus et pousser les portes des salles nichées au détour des ruelles de la Plaine, du Cours Julien et de la Belle de Mai pour écouter, aujourd’hui, Catalogue ou 25, hier les Terrifik Frenchies, Aggravation, Crumb, Nitwits, Quetzal Snakes et tant d’autres. Cette emprise du rock dans le tissu urbain n’a pas toujours été de mise. Au début de la décennie 80, Marseille, c’est « le désert de Gobi », rappelle Pascal : il n’y a ni fanzine, ni disquaire spécialisé et les groupes peinent à jouer hors les murs. C’est ce qu’on appellera l’ère du rock marseillo-marseillais. La situation évolue avec l’ouverture, en 1985, de la Maison Hantée aux abords du Cours Julien tout juste réhabilité. Sous la houlette de Yann Doullay, la rue Vian devient le rendez-vous phare des rockers qui s’y pressent chaque week-end pour faire le plein de décibels. On y programme du punk, du metal, du garage, du rockabilly. Du rock, quoi.

L’autre « pic du rock marseillais », c’est l’inauguration en 1997, au cœur de Noailles, de la Machine à Coudre. Grâce à Philippe Jazarin, à qui le livre est dédié pour services rendus au rock’n’roll, des générations de musiciens ont pu se frotter à la réalité poisseuse de la scène. Cette salle cultissime, qui a définitivement fermé ses portes en 2018 (victime collatérale de la catastrophe de la rue d’Aubagne), fut bel et bien « le club que mérite toute grande ville, où peut s’exprimer le sentiment d’appartenance sans lequel aucune scène ne peut exister. » Cette réalité de la scène marseillaise est d’autant plus palpable que l’ouvrage est parsemé de témoignages d’anonymes qui racontent, chacun, leur histoire du rock.

Escobar convoque les groupes qui ont marqué leur temps. On découvre la scène new wave florissante des 80s avec le fer de lance que fut Martin Dupont. Au début des 90s, Nicolas Dick pose avec Kill the Thrill les bases d’une formation qui ne cessera d’être aux avants postes de l’underground européen. Plus tard, au tournant des années 2010, les scènes locales accueillent les membres de l’écurie Microphone Recordings, le label pop rock de Marseille. Le groupe Oh! Tiger Mountain fait la une des Inrocks, braquant ainsi les spotlights sur la ville.

En refermant ces pages domine le sentiment d’un formidable vivier musical dont l’effervescence et la diversité sont les marques de fabrique. À des années lumière de la réputation de ville la moins rock de France que la cité phocéenne se traine depuis des lustres. Un ouvrage qui fera référence et qui devrait, une fois pour toutes, remettre les pendules à l’heure.

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Emma Zucchi
Ventilo 27 novembre 2019

- Concerts pour la sortie de Histoire du rock à Marseille

L’ensemble des forces vives de la scène marseillaise se mobilise pour fêter la sortie du livre de Pascal Escobar. Le Mot et le Reste s’est associé à Phocéa Rocks pour proposer deux soirées exceptionnelles de concerts au Makeda. Au total, une dizaine de groupes se succéderont sur la scène de la rue Ferrari. Aux côtés des groupes phares d’hier, des jeunes pousses en devenir (Venus As A Boy, Oh Whee !) dans un mélange des genres qui devrait mettre le feu aux poudres.

Début des hostilités vendredi avec un plateau qui réunira quatre groupes, parmi lesquels The Parade, dont la post pop élégante n’est plus à présenter. Ou encore De La Crau, le groupe de Sam Karpiena, avec Nicolas Dick en guest star. Last but not least, les Neurotic Swingers. Une reformation totalement éphémère qui permettra à une frange du public de découvrir le quatuor qui a marqué de son empreinte punk rock les années 2000.

Samedi, les Cowboys From Outerspace de Michel Basly, qui distillent leur rock garage depuis 1996, partageront la scène avec Elektrolux. On avait pu voir les adeptes du soviet twist sur scène pour la dernière fois en 2016 lors de leur concert d’adieu à la Machine à Coudre. Eux aussi se reforment mais, promis, cette fois, c’est la der. Également au programme de la soirée, Conger! Conger! qui devrait, comme souvent, offrir une performance mémorable. Pré-soirées de rigueur au Lollipop Music Store.

Emma Zucchi
Ventilo 27 novembre 2019
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