Parution : 12/09/2025
ISBN : 9782384316953
256 pages (148 x 210)

22.00 €

Gojira

Les enfants sauvages

Ambassadeur du metal français à l’international depuis les années 2000, le grand public français a eu l’occasion de découvrir Gojira lors de la cérémonie d’ouverture des J.O. de Paris, l’ouvrage offre un retour sur la trajectoire réussie du groupe.
Si certains observateurs ont, dès le début des années deux mille, laissé entendre que Gojira pouvait incarner l’avenir du metal en France, nul n’aurait pu imaginer leur future trajectoire. C’est donc à la surprise du grand public et devant l’immense fierté de leur communauté de fans que les quatre musiciens se sont produits lors de la Cérémonie d’Ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Gojira, groupe de death metal technique, ambassadeur du metal français particulièrement aux États-Unis, qui faisait les premières parties de Metallica dès 2009 et qui n’a jamais fait de compromis pendant ses 30 années de carrière, est devenu un phénomène mondial. En témoignent le Grammy de la meilleure prestation metal que le groupe a reçu lors la cérémonie 2025 et la tournée française annoncée sur la fin de l’année dans tous les zeniths et arena de l’Hexagone.

Revue de presse

Gojira, Les enfants sauvages Belkacem Bahlouli Rolling Stone 25 septembre 2025
Entretien avec Jean-Charles Desgroux – auteur du livre “Gojira, les enfants sauvages” [Metro Bunker Podcast 12] Gwardeath 20 septembre 2025
Ah! Ça ira: Gojira, the French Wild Children of Metal Nathalie Dassa The Quietus 20 septembre 2025
Des Landes jusque sur le toit du monde : il raconte l’incroyable histoire de ce groupe de metal Sébastien Comet Actu 12 septembre 2025
Jean-Charles Desgroux : le passeur Christian Eudeline Vinyle & Audio septembre/octobre 2025
Gojira, enfin… Frédéric Vandecasserie RTBF // Classic 21 6 septembre 2025
Jean-Charles Desgroux publie un livre sur Gojira : 30 ans d’histoire condensés en 200 pages Adrien MetalZone 16 juillet 2025

Gojira, Les enfants sauvages
“Depuis leur prestation aux Jeux olympiques de Paris l’an dernier, Gojira est sur toutes les lèvres et surtout dans toutes les oreilles. En témoignent les records de streams qui ont suivi leur fameux et explosif « Ah ça ira ». Et bien que régulièrement interviewés, notamment dans nos colonnes, voici enfin la première biographie retraçant les trente ans de carrière de ce groupe originaire des Landes. Signée Jean-Charles Desgroux, spécialiste de la question heavy metal, cet ouvrage met en perspective aussi bien la discographie que la vie et même la philosophie de cette formation atypique. Sont ainsi analysés évidemment leurs albums studio mais aussi leurs collaborateurs avec les confrères métalleux, tout comme leurs exploits aussi bien musicaux que médiatiques, dont leur participation aux Grammy Awards 2025, en recevant le trophée du meilleur live de l’année. L’auteur éclaire ainsi ce qui a permis l’ascension de ce groupe qui n’a jamais changé son fusil d’épaule malgré le succès, avant de s’imposer comme ambassadeur du métal français.”
Belkacem Bahlouli
Rolling Stone 25 septembre 2025

Entretien avec Jean-Charles Desgroux – auteur du livre “Gojira, les enfants sauvages” [Metro Bunker Podcast 12]

“Nouvel épisode de podcast : un entretien avec Jean-Charles Desgroux, auteur du livre Gojira, les enfants sauvages, réalisé le 12 septembre 2025 à Aberdeen Records (Biarritz).”

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Gwardeath 20 septembre 2025

Ah! Ça ira: Gojira, the French Wild Children of Metal

“In this first and only book dedicated to Gojira, journalist and author Jean-Charles Desgroux looks back on the seven studio albums and thirty-year career of France’s biggest metal band. WWith their single ‘Mea Culpa (Ah! Ça ira!)’, Gojira delivered one of the best, if not the most insane, performances of the opening ceremony of the 2024 Paris Olympics. Most people had never heard of them. That evening, Gojira set death metal ablaze in front of the Conciergerie, carried by the lyrical voice of mezzo-soprano Marina Viotti. The French Revolution resounded under the roaring chords of the band with Marie-Antoinette beheaded in the front row. A rare bright light on the mainstream scene. The feat finally allowed them to win the Best Metal Performance award at the Grammys, after three previous nominations. This incandescent energy has made Gojira a driving force on the French and international music scene. This is what Jean-Charles Desgroux, journalist and author of several works on rock and metal, recounts in the very first book dedicated to the phenomenal epic story of the quartet from Landes, in the southwest of France. Founded in 1996, the band formerly known as Godzilla set out to propel metal beyond the stratosphere. The result exceeded its ambition. After thirty years of hard work, they have become the biggest French metal band, praised by their community, and the most exported internationally. This French recognition among a wide audience during the Olympic Games is thanks to a woman, Daphné Bürki, TV and radio presenter, and stylist, with the collaboration of Thomas Jolly, who worked as artistic director of both ceremonies.(...)”

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Nathalie Dassa
The Quietus 20 septembre 2025

Des Landes jusque sur le toit du monde : il raconte l’incroyable histoire de ce groupe de metal

“Voici le livre que tous les fans de metal attendaient ! Dans Gojira – Les enfants sauvages, le journaliste Jean-Charles Desgroux retrace, sur 200 pages, l’histoire fascinante de Joe et Mario Duplantier et de Christian Andreu fondateurs du groupe mythique né en 1996 ( Jean-Michel Labadie les rejoindra en 1998) sous le nom de Godzilla. Des répétitions dans un garage à Ondres (Landes) aux scènes des plus grands festivals du monde, jusqu’à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, ce livre raconte un destin hors du commun. Un récit passionnant sur un groupe qui a su rester fidèle à son identité tout en conquérant la planète. À découvrir sans tarder ! Jean-Charles Desgroux : Je m’étonne, dans un premier temps, que personne ne l’ait fait avant moi. Le groupe va fêter ses 30 ans, et même à l’étranger, en Angleterre, aux États-Unis, personne ne s’est penché sérieusement sur leur histoire, alors même que leur succès là-bas est colossal, bien plus qu’en France. Moi, quand j’écris un livre, il faut qu’il soit animé par deux choses essentielles : Premièrement, le sujet doit être quasiment inédit en littérature. Et deuxièmement, et c’est tout aussi important, il faut que ça m’excite à mort (rire), dans le sens où je dois être complètement passionné, habité par ce que je raconte. Ça faisait déjà des années que je voulais faire quelque chose sur Gojira. Je les ai découverts en 2003, à l’époque de “The Link”, et à partir de là, j’ai été mordu. L’écriture de ce livre s’est vraiment lancée après les JO, quand mon éditeur m’a dit : « Il y a quelque chose à faire », d’autant plus qu’une tournée en France se profile également à l’horizon.
C’est le premier ouvrage sur l’histoire de ce groupe mythique de la scène metal. Qu’est-ce qu’on va y retrouver?
J-C N : Ce livre, c’est ni plus ni moins qu’une biographie, écrite de manière journalistique et analytique, en respectant une chronologie précise. J’y insère également des focus très poussés sur chacun de leurs albums. On y découvre des périodes charnières, la façon dont les albums ont été écrits en fonction du contexte, ce qui les a inspirés, leur état d’esprit, les conditions de création, et l’écho artistique et médiatique qu’ils ont eu. La chose dont je peux modestement m’enorgueillir, c’est que je suis un gars du coin. J’ai grandi entre Biarritz et Bayonne, et je connais bien leur environnement. Parler de la scène métal du Pays basque dans les années 80 et 90, je l’ai vécue de l’intérieur. J’en parle dans l’ouvrage. Et puis, il y a aussi l’une des grandes colères qui anime Gojira : la destruction du monde, la pollution, l’environnement saccagé. C’est un moteur puissant de leur musique.
Qu’est-ce qui a été, selon vous, le point de bascule qui a fait passer Gojira au sommet du metal mondial ?
J-C N : C’est quelque chose de très personnel que je n’ai pas mis en avant dans le livre, mais pour moi, le point de bascule, c’est quand je les ai rencontrés au moment où ils finissaient d’enregistrer “From Mars to Sirius” (2005), chez eux à Ondres, après avoir investi des milliers et des milliers d’euros dans leur home studio. J’ai été le premier à être invité à écouter les bandes, et c’est là que je me suis rendu compte qu’il y avait un potentiel gigantesque, bien au-delà de tout ce que les groupes de métal avaient apporté jusque-là. J’ai senti qu’avec cet album, ça allait exploser. En quelques mois, le disque a franchi les frontières, les médias internationaux, les magazines américains et anglais s’y sont intéressés. Vous savez, ils ont toujours été méprisants envers le metal français, mais là, ils se sont pris une véritable claque. Vous avez pu vous entretenir avec les membres du groupe pour cet ouvrage ?
J-C N : Alors, pas pour le livre, parce qu’aujourd’hui le groupe fonctionne avec un management à l’américaine, avec des conditions d’accès très compliquées. Désormais, s’adresser à Gojira, c’est comme s’adresser à Metallica. En revanche, j’ai pu auparavant les interviewer plusieurs fois, et une chose me frappe : ils n’ont pas bougé d’un iota, ils n’ont pas pris la grosse tête. Comment expliquez-vous que Gojira soit aujourd’hui l’un des groupes de métal les plus incontournables internationalement ?
J-C N : C’est la concordance de plein de facteurs. Personne n’aurait parié, il y a vingt ans, qu’un groupe de death metal technique venu de la forêt des Landes puisse en arriver là. Mais au fur et à mesure, ce qui s’est révélé, c’est qu’évidemment le groupe a un talent exceptionnel : ils savent écrire des morceaux à la fois techniques et accessibles. Ils se démarquent de toute la sphère metal et de ses clichés, en proposant un univers extrêmement spirituel et émotionnel, avec une sensibilité à fleur de peau. Une autre chose, c’est qu’ils n’ont jamais cherché à s’enrichir : chaque centime était réinvesti dans leur entreprise, et le groupe a réellement vécu chichement quasiment jusqu’à l’album “Magma”. Le secret, c’est aussi un bon environnement, de bons collaborateurs : tout un ensemble de circonstances qui a fait que Gojira est devenu ce qu’il est.”

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Sébastien Comet
Actu 12 septembre 2025

Jean-Charles Desgroux : le passeur

“Véritable enfant du rock, Jean-Charles Desgroux s’est forge une solide réputation de spécialiste du metal sous toutes ses formes et déclinaisons avec une plume que de nombreux journalistes pourraient lui envier. Né en 1975, l’année de la sortie de Toys in The Attic de Aerosmith et de Physical Graffiti de Led Zeppe-lin, il nous reçoit à l’occasion de la parution de son dernier livre : une biographie événementielle consacrée à Gojira, le fleuron du metal français qui a conquis les scènes mondiales, et dorénavant adoubé par les maitres du genre comme Metallica. Loin de l’érudition stérile, Desgroux incarne le « passeur », celui qui décode un univers souvent mal compris, le rendant accessible sans jamais le trahir. Son propre parcours est une immersion totale dans le son lourd, une trajectoire façonnée par cette musique qui, au-delà des étiquettes, a été un moteur de vie, une échappatoire et une vocation assumée. L’enfance de Jean-Charles Desgroux à Biarritz fut celle d’une quête. « Moi je viens de Biarritz, une société très, très stéréotypée, où, si tu n’es pas dans tel petit cercle avec ses codes, ben c’est verrouillé, tu n’existes pas », confie-t-il. Loin des conventions de sa ville natale, la musique s’impose comme un refuge. Si le rock et le blues parental le laissaient indifférent, la découverte du metal à treize ans fut un choc, « Je suis tombé dedans, ça m’a happé. Et ça m’a construit. » Ce genre, souvent perçu comme marginal, devient le socle de son identité. ” Mon univers adolescent, c’est ce qui m’a construit, c’est grâce à ses références et tous ses codes et cette attitude et cette philosophie et tout le décorum qui va avec parfois un peu grotesque et gros bourrin qui se prend un peu trop au sérieux. » Un héritage qui l’a aidé à se construire, à se durcir le cuir. À assumer. Ses premières immersions s’opèrent avec les ultraclassiques Iron Maiden et Metallica. Mais le véritable coup de foudre reste Black Sabbath. Desgroux rectifie une idée reçue : le premier album du groupe n’est pas du metal pur. « Je dirais max’s que le premier album n’est pas le premier album de metal, c’est du heavy blues. » Il s’agit d’un mélange de jazz et de blues, teinté d’une atmosphère sombre et ténébreuse, reflet du Birmingham industriel, pas vraiment San Francisco. Une lourdeur accentuée par l’accident du guitariste Tony lommi, forcé d’adapter son jeu de guitare en l’accordant plus bas, ce qui a forcément exercée une influence décisive sur la musicalité du groupe et sa marque de fabrique sonore.(...)Fidèle aux éditions Le Mot et le Reste, Jean-Charles Desgroux a publié dans la désormais prestigieuse maison d’édition mar-sellaise pas moins de six ouvrages consacrés au Stoner Rock ou à Iggy Pop. Son dernier est consacré au phénomène me-tal français Gojra, que même les oreiles les plus sensibles ne peuvent ignorer. « L’histoire du metal en France est modeste.
Après l’impact de Trust à la fin des années 70, fusionnant hard rock et contestation punk, de nombreux groupes fronçais peinaient à s’imposer. Ils essayaient de faire un peu comme les Anglais, mais en s’exprimant en français, c’est un peu bancal, et ce n’était pas très bien produit. » La véritable étincelle de l’exportation du metal français émerge à la fin des années 80 et début 90, avec des groupes radicalisés par des chapelles plus obscures et extrêmes. Loudblast, par exemple, devient un des groupes majeurs de la scène extrême française, fortement influencé par le death metal américain de l’époque. À l’heure de notre rencontre notre me-talleux du sud-ouest, revient à peine du concert hommage en forme d’adieu à Ozzy Osboume. « Tout le monde chialait parce que c’était avant tout de l’émotion et c’était avant tout un au revoir plus qu’un show répété. Un moment bouleversant qui m’a profondément marqué. Je n’oublierais jamais ce moment-là. Un événement unique, comparable au concert hommage à Freddie Mercury en 1992. C’est sans équivalent / Les gens pleuraient, et moi j’avais des sanglots. » (Nous avons appris la disparition d’Ozzy en plein bouclage, nous lui dédions bien évidemment ces quelques lignes.)”

Christian Eudeline
Vinyle & Audio septembre/octobre 2025

Gojira, enfin…

“Changement de genre, encore une fois, avec le premier livre sérieux consacré à l’histoire de Gojira. Ce groupe est un cas d’étude fascinant dans le monde du métal. Issu de la scène française, il a réussi l’exploit de s’imposer sur la scène internationale, devenant l’un des plus grands noms du genre, et ce, en conservant une identité forte et un engagement sans faille. Né sous le nom de Godzilla en 1996 dans les Landes, le groupe, rebaptisé Gojira en 2001, est une affaire de famille et de passion. Le son de Gojira est un mélange complexe et puissant qui défie les étiquettes. Bien qu’initialement ancré dans le death metal, le groupe a su incorporer des éléments de métal progressif, de groove metal et de thrash metal. La batterie chirurgicale de Mario Duplantier et les riffs techniques et hypnotiques de son frère Joseph Duplantier (également chanteur et parolier) créent une rythmique à la fois lourde et complexe. Gojira se distingue également par des passages plus atmosphériques et mélodiques, où les guitares de Christian Andreu et la basse de Jean-Michel Labadie créent des ambiances uniques. Au-delà de leur virtuosité technique, Gojira se démarque par la dimension lyrique et philosophique de leurs textes. Les frères Duplantier, influencés par leur environnement et leurs convictions, abordent des thèmes comme le réchauffement climatique, la préservation de la nature, la spiritualité et la condition humaine. Cette conscience écologique et leur soutien à des associations comme Sea Shepherd ont fait de Gojira un groupe à part, loin des clichés habituels du métal. Cet excellent livre arrive à point nommé pour situer tout ça… et le reste !”

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Frédéric Vandecasserie
RTBF // Classic 21 6 septembre 2025

Jean-Charles Desgroux publie un livre sur Gojira : 30 ans d’histoire condensés en 200 pages

“Un livre retraçant les trente ans de carrière de Gojira paraîtra le 12 septembre aux éditions Le Mot et le reste, sous la plume du journaliste français Jean-Charles Desgroux. Intitulé Gojira, Les Enfants Sauvages, ce livre sera le premier entièrement consacré à l’histoire du groupe de death metal technique originaire des Landes. Écrit par Jean-Charles Desgroux, journaliste reconnu pour ses contributions à New Noise, Heavy1 ou encore Hard Force, l’ouvrage revient sur trois décennies de carrière sans compromis, des débuts dans le Sud-Ouest jusqu’à la reconnaissance internationale. Les lecteurs y retrouveront notamment le parcours atypique de ces “enfants sauvages”, aujourd’hui considérés comme les ambassadeurs du metal français à l’étranger. Le livre couvre leurs sept albums studio, leurs premières parties de Metallica dès 2009, leurs performances marquantes comme aux Grammy Awards 2025 — où Gojira a remporté le prix de la meilleure performance metal —, ou encore leur apparition à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 avec le morceau inédit Mea Culpa (Ah! Ça ira!), joué aux côtés de Marina Viotti et Victor Le Masne. Alors que le groupe travaille activement sur un nouvel album prévu pour 2026, Mario Duplantier expliquait récemment : “On passe nos journées à peaufiner les compos”, dans une interview accordée à Surf Session comme le montre cet article. Une tournée française de treize dates aura lieu à l’automne, avec des concerts dans les plus grandes salles de l’Hexagone, dont un passage très attendu à Paris-Bercy. Ce retour s’inscrit dans une séquence particulièrement riche pour les musiciens, entre leur performance au concert d’adieu de Black Sabbath détaillée ici et leur récente collaboration avec la marque de bodyboard Morey comme évoqué dans cet article.”

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Adrien
MetalZone 16 juillet 2025
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