Parution : 21/02/2019
ISBN : 9782360549412
816 pages (14,8 x 21 cm)

24.90 €

Bill Graham présente : une vie rock’n’roll - nouvelle édition

Une immersion dans les années d’avant le Flower Power qui sera une véritable cure de jouvence pour certains. De là à revendiquer le remboursement de l’ouvrage par la sécurité sociale, il n’y a qu’un pas.

Dominique Boulay – Blues Magazine

Pose d’une nouvelle jaquette et baisse de prix. Le texte et l’objet restent inchangés.

préface de Pete Townshend
traduit de l’anglais (américain) par Aymeric Leroy

Enfant, Bill Graham a fui l’Europe pour échapper aux armées d’Hitler. Après avoir passé sa jeunesse dans les rues du Bronx puis dans les salles de restaurant des grands hôtels des Catskills, et tenté sa chance comme acteur, c’est à San Francisco qu’il ouvrira, à la veille du Summer of Love, le mythique Fillmore, où il fera connaître les grandes icônes rock de toute une génération – Jefferson Airplane, le Grateful Dead, Janis Joplin, Cream et bien d’autres encore.
Personnage complexe, adoré ou détesté, il est raconté ici par lui-même et par ceux qui l’ont connu ou cotoyé – Jerry Garcia, Keith Richards, Eric Clapton, Carlos Santana… – avec en toile de fond trois décennies de rock vécues au plus près de l’événement (les festivals de Monterey, Woodstock et Altamont, les tournées des Rolling Stones, le Live Aid…), jusqu’à sa tragique disparition en 1991.
Voici le portrait attachant et haut en couleur de l’homme qui a inventé le rock business.

Revue de presse

- Bill Graham Hervé Devallan Rock Made In France 19 avril 2020
- Bill Graham Agnès Léglise Rock&Folk mars 2019
- Bill Graham présente : une vie rock'n'roll Émission Easy Rider RADIO PFM 11 décembre 2011
- Bill Graham présente : une vie rock'n'roll GUITARIST (& BASS) MAGAZINE janvier 2012
- Un art rétinien : le psychédélisme GUY DAROL MAGAZINE DES ARTS n°1 janvier 2012
- Grogoliste de Noël : Bill Graham Présente Grog LE GROGSTORE décembre 2011
- Bill Graham présente : une vie rock'n'roll Dominique Boulay Blues Magazine janv-mars 2012
- BULLES NOIRES Stéphane Allégret Radio Libertaire 19 novembre 2011
- Addictions Laurence Pierre France Inter 17 novembre 2011

- Bill Graham

Faut être confortablement confiné pour s’attaquer aux 800 pages de ce livre. Depuis le temps que le pensum traîne sur la table de chevet. Bill Graham n’a jamais écrit une chanson, n’a jamais pratiqué un instrument… Et reste pourtant une des figures emblématiques du rock. Une référence dans le phalanstère d’ego bien trempés de cet univers où il a su imposer le sien (d’égo) en construisant et inventant un business au milieu des années psychédéliques à San Francisco. Celui d’un programmateur, producteur, tourneur, manager où il a fait grandir Grateful Dead, Quicksilver, Santana et tant d’autres dans son Fillmore. Une salle devenue mythique qui a trouvé un temps son pendant à New York, la ville qui a vu grandir Bill Graham. Grandir et non naître, lui le juif errant d’Europe de l’Est né en 1931 qui a vécu sa prime enfance à Berlin. Né Grajonza, nom d’origine russo-polonaise, le jeune Wolodia se retrouve à fuir seul le nazisme par la France, l’Espagne avant de gagner les Etats-Unis. On trouve mieux pour se construire un futur paisible et serein.

Dans ce livre de souvenirs, à chacun « son » Bill Graham. Dans un ordre chronologique, la famille (ses sœurs et son frère d’adoption), ses amis, ses collègues, ses collaborateurs et aussi et surtout les musiciens (Keith Richards, Pete Townshend, Jerry Garcia, Eric Clapton, Grace Slick…) prennent la parole. Chacun son tour, par événement, scène essentielle de sa vie, on découvre un Bill Graham passionné, autoritaire, lunatique, mais aussi un grand professionnel attachant et perfectionniste.

[…]

Un livre qui dévoile le dessous de cartes pas toujours très propres. Mais l’homme était au rendez-vous de notre histoire. Et pour nous, pauvres européens, chaque prise de parole, chacune des 800 pages sont une aventure menée tambour battant au cœur des années flower power de Haight Ashbury. Une aventure qui dévoile ses pires secrets, mais aussi l’âme de ces événements. Et surtout ce qu’allait devenir la musique. Bill Graham était un des éléments moteurs de ce voyage, un des personnages clés qui a su faire vibrer pendant 20 ans l’aventure rock au sommet de sa gloire et donner à notre culture la folie des grandeurs.

Depuis le rock s’en est allé. Depuis 1991, Bill Graham avec lui. La nouvelle édition (2019 – la première sortie aux Etats-Unis date de 2004) de ce livre reste un hymne à la gloire de cet homme qui a marié musique et business. Pour le meilleur et pour le pire. Un livre indispensable pour tous ceux qui veulent plonger dans ces années et comprendre comment la violence des chocs que nous subissons aujourd’hui. Oui, seul le mot business est resté.

La chronique intégrale est à retrouver en ligne

Hervé Devallan
Rock Made In France 19 avril 2020

- Bill Graham
Et si l’un des personnages les plus importants de l’histoire du rock vous était totalement inconnu ? Difficile à croire hein et pourtant, à lire les gigantesques mémoires de l’impresario et organisateur de concerts Bill Graham Bill Graham Présente – Une Vie Rock’N’Roll épaisses de, tenez-vous bien, près de fucking huit cent cinquante pages, c’est sans aucun doute un de ces cas rarissimes où un homme a, à lui seul, vraiment fait une différence dans un domaine qui, ça tombe bien, est aussi le nôtre, le rock. Le truc fou, c’est qu’avant de transformer l’industrie du rock business, Graham avait déjà vécu plusieurs vies et survécu au pire drame possible, la Shoah. Juif allemand né en 1931, le petit garçon a dû sa survie à quelques Justes qui l’ont hébergé et caché dans son long périple solitaire en Europe alors que ses parents disparaissaient dans les camps, avant d’atterrir en Amérique où il trouva une famille d’adoption et enfin, des années plus tard, ses sœurs perdues rescapées. Soldat en Corée avant même d’être citoyen américain, Il y ramasse quelques médailles et, revenu au pays, devient serveur speedé dans des hôtels de luxe où il découvre un sens de l’organisation, une attention aux détails et à la satisfaction des clients qui lui seront très utiles quand il s’agira de traiter avec des stars sourcilleuses et des hordes de fans déchainés. C’est une envie irrésistible de tenter sa chance d’acteur qui le fait débarquer en Californie et c’est grâce à un concert qu’il organise pour aider une troupe de théâtre expérimental top branchouille qu’il va réaliser l’immense potentiel – essentiellement financier à ses yeux – de la musique rock alors encore naissante. Il reprend donc, en 1966, le Filmore Auditorium de San Francisco et en fait le berceau du rock de la côte ouest et the place to be pour tout ce qui comptait dans la contre-culture des années 60. Intelligent, malin, curieux, méticuleux, Graham est vite devenu incontournable, manager de Jefferson Airplane mais, surtout, oreille attentive, ouverte et très vite, le producteur de concerts le plus hype, le plus demandé et le plus respecté par le public comme les artistes. Plus âgé, plus expérimenté et surtout pas défoncé, il a compris mieux et avant tout le monde la transformation que subissait alors l’industrie du rock, passant des petites salles aux stades géants. Impossible de dresser une liste des concerts, tournées, festivals, manifestations organisés par Bill Graham vu qu’aucun musicien n’a travaillé ces années-là sans collaborer à un moment ou à un autre avec Bill Graham, que ce soit des tournées avec les Rolling Stones, des concerts comme Live Aid, le tournage de The Last Waltz ou des séries de concerts devenus légendaires de Grateful Dead, Neil Young, Van Morrison, Chuck Berry, The Doors ou Bob Dylan dans ses salles mythiques de San Francisco. Près de soixante albums live furent enregistrés chez Graham, dix-sept furent disque d’or et le rôle de premier plan qu’il y a joué mérite bien une si longue lecture. Ironie du sort, la chute de l’hélicoptère qui le transportait après un concert troubla les circuits électriques et fit vaciller quelques instants les amplis de Huey Lewis, qui jouait à quelques centaines de mètres. Cette brève coupure du son, qui aurait rendu fou l’obsessionnel maniaque qu’était Bill Graham, furent ses adieux à la scène.
Agnès Léglise
Rock&Folk mars 2019

- Bill Graham présente : une vie rock'n'roll

Un excellent bouquin est sorti, un monument, aux éditions Le Mot et Le Reste, dans la collection “Attitudes”, Bill Graham présente : une vie rock’n’roll avec une préface de Pete Townshend.
C’est un très beau livre d’à peu près 800 pages qui raconte l’histoire de Bill Graham, rescapé des camps de concentration parti aux États-Unis, passant sa jeunesse dans les rues du Bronx avant de finir un jour par ouvrir une salle mythique aux États-Unis, le Fillmore, où ont joué la plupart des grands groupes en 1968–69 (Janis Joplin, Grateful Dead, Cream, les Doors, Jefferson Airplane…). Bill Graham était un personnage haut-en-couleur, très apprécié, souvent très détesté. Le livre raconte aussi les festivals de Monterey, Woodstock, Altamont.
Il est mort en 1991, figure fascinante des sixties, du flower power.
C’est un très beau bouquin de Robert Greenfield, qui avait déjà sorti deux bouquins sur les Stones aux éditions Le Mot et Le Reste, je vous le conseille vraiment, c’est un monument de l’histoire du rock.

Easy Rider en écoute sur Radio PFM

Émission Easy Rider
RADIO PFM 11 décembre 2011

- Bill Graham présente : une vie rock'n'roll
Ce pavé retrace la vie et la carrière de Bill Graham, né en Europe, émigré à New York dans le Bronx, puis dans les Catskill Mountains, avant de s’installer à San Francisco et d’y créer le mythique Fillmore West puis le Fillmore East de New York. En toile de fond, les festivals de Monterey, Woodstock et Altamont et trois décennies de rock psyché pour l’histoire chaotique d’un homme qui inventa le rock business et disparut en 1991.
GUITARIST (& BASS) MAGAZINE janvier 2012

- Un art rétinien : le psychédélisme

L’ère psychédélique est toujours regardée dans le rétroviseur avec fascination. C’est le temps de l’amour sans frein et de la créativité infinie. L’esprit n’a jamais été aussi ouvert qu’en ces années où l’on traversait les portes de la perception en écoutant Grateful Dead, un livre d’Allen Ginsberg ou de William Burroughs à portée de mains. Le psychédélisme est une contre-culture de vaste dimension qui possède ses connaisseurs, parmi lesquels Philippe Thieyre, Steven Jezo-Vannier et Bill Graham. Leurs éclairages rendent intelligibles le Psychedelic Sound et l’art rétinien des affiches de la Bay Area aussi hermétique que trippant.

(...)

The Psychedelic Experience, l’ouvrage que Richard Alpert, Timothy Leary et Ralph Metzner ont publié en 1964 est un manuel célébrant Carl Gustav Jung et le Bardo Thödol dans le but d’expliquer les étapes du voyage à l’acide. A ce moment, la révolution psychédélique est en marche.
Cette double promotion par The Psychedelic Experience et les Merry Pranksters qui ont acheté, au printemps 1964, un bus scolaire International Harvester aboutit à l’éclosion des acid tests, “une épreuve individuelle et collective” (Steven Jezo-Vannier) pour connaître l’aventure intérieure, celle que promet le LSD et qui réalise, à travers des visions, la disparition des contours entre l’usager et le reste du monde.

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Les Pranksters ont de bonnes fréquentations. Pour le développement de leurs tests, ils comptent sur un ami de choix. Bill Graham, organisateur du Trips Festival de San Francisco qui réunit, en janvier 1966, Grateful Dead, Allen Ginsberg, le Living Theathre de Julian Beck et Judith Malina, Big Brother & The Holding Company, Steward Brand, éditeur du Whole Earth Catalogue, bible de la contre-culture, est le gérant du Fillmore Auditorium, l’une des grandes scènes de la musique psychédélique, qui verra se produire Pink Floyd, Quicksilver Messenger Service, Jefferson Airplane et Janis Joplin.

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Entre 1966 et 1971, près de 600 affiches sont réalisées par une poignée de graphistes maniant le code psychédélique avec un sens aigu de l’hermétisme qui est le vocabulaire secret des initiés. Leurs messages destinés à rameuter aux portes du Filmore, de l’Avalon Ballroom et du Matrix les hipsters en mal de sensations fortes deviennent bientôt des objets de culte.

Bill Graham se souvient : “Je partais sur le coup de 4 heures du matin, je roulais jusqu’à Berkeley et je recouvrais d’affiches tous les murs de la ville, avec une préférence pour les chantiers, avec leurs grandes palissades. Quand les gens se réveillaient le matin, il y en avait partout. Au début, les affiches coûtaient 5 ou 600 chacune à imprimer. J’en faisais fabriquer 5000. Ensuite le prix a beaucoup augmenté. Bichromie, quadrichromie… Certaines étaient quasiment illisibles ! Au point que je disais aux dessinateurs “si on garde ce dessin, il faudra rajouter un astérisque, et une légende en bas pour tout expliquer.” Mais ça a fini par devenir le jeu à la mode, chaque semaine : essayer de déchiffrer ce qui était écrit sur l’affiche !”

(...)
L’art psychédélique rétinien expire en 1971 avec la fermeture des deux Fillmore de Bill Graham, laissant derrière lui une cohorte de morts (Jimi Hendrix, Alan Wilson, Janis Joplin, Neal Cassady, Lenny Bruce…) alors que se profilent Goa et Katmandou, ces routes cul-de-sac où s’étiolent les derniers hippies aux cerveaux incolores, accrochés machinalement à une seringue psycholeptique.
(...)

GUY DAROL
MAGAZINE DES ARTS n°1 janvier 2012

- Grogoliste de Noël : Bill Graham Présente

Bon, c’est pas parce que Noël approche qu’il faut continuer à rêver béatement sur ses posters des Doors et s’imaginer que Mick Jagger n’est intéressé que par l’amour et l’harmonie entre tous ses brothers et ses sisters. Tsss… Jeunes crédules boutonneux, depuis que le rock est rock, et que la musique est zic, le monde est confronté au même problème : la maille, l’oseille, le flouze, les pépettes, le dentier de grand-mère. En un mot comme en 100, les sous. Un sujet spécial crise à aborder avec dextérité, donc attention aux âmes sensibles : si vous croyez encore à Saint-Nicolas et à la Petite Souris, que vos artistes favoris se baladent la fleur à la Gibson uniquement pour prêcher la beauté de l’art, gare à vous ! En retraçant le destin hallucinant de Bill Graham, c’est tout l’envers du rock qui se dérobe sous nos pieds, l’enfer des tractations, l’omniprésence des egos, des managers et des agents, la starification et l’inflation galopante des cachets. Bref, le rock’n’roll, c’est d’la merde, et ce magnifique livre de témoignages en désosse les rouages. Une plongée saisissante dans les coulisses du rock business, aussi dépourvue de glamour qu’un ouvrage suivant un nain dans la fabrique à jouets du Père Noël. La GROGOLISTE est ouverte, réduite mais avec de gros articles.

Lire cet excellent article en intégralité  : LE GROGSTORE

Grog
LE GROGSTORE décembre 2011

- Bill Graham présente : une vie rock'n'roll

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Ceci est la monumentale biographie de l’un des personnages clés de l’histoire du rock’n’roll et de ses dérivés. Je passe sur ses premières années et embraye tout de suite sur l’épisode de la San Francisco Mime Troupe, à laquelle il se joint dans le milieu des années 1960. Rapidement dans le besoin pécuniaire, il fait organiser des concerts de soutien pour lui venir financièrement en aide, et c’est là que tout commence. L’idée des concerts à organiser et des moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. D’abord une salle de fortune, puis un Filmore West à San Francisco, et plus tard, un Filmore East à New York, et la succession des groupes les plus fameux de l’époque qui viennent y effectuer leurs meilleures prestations jusqu’en 1971, date de la cessation d’activité des deux prestigieuses salles.
Puis, arrivent les grands concerts en plein air, à dimension gigantesque, et à la suite, les grands festivals sans prétexte, avant ceux inspirés par les causes sociales et humanitaires. Tous les acteurs et protagonistes de l’histoire ont la parole et rendent le récit particulièrement réaliste et terriblement d’actualité. Il faut dire que cette histoire revisite l’adolescence de bon nombre d’entre nous. C’est un tragique accident d’hélicoptère qui vient mettre fin à cette destinée particulière, en 1971…
Une immersion dans les années d’avant le Flower Power qui sera une véritable cure de jouvence pour certains. De là à revendiquer le remboursement de l’ouvrage par la sécurité sociale, il n’y a qu’un pas.

Dominique Boulay
Blues Magazine janv-mars 2012

- BULLES NOIRES

Samedi 19 novembre, Aymeric Leroy était l’invité de l’émission Bulles noires de Radio Libertaire. Entre une discussion endiablée autour de Bill Graham, de grands morceaux liés à la carrière de ce manager, longtemps directeur du Filmore à San Francisco, ont été passé : Jefferson Airplane, Grateful Dead, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Santana, Cream, Crosby Stills Nash & Young, Butterfield Blues Band…

Écouter l’émission

Stéphane Allégret
Radio Libertaire 19 novembre 2011

- Addictions

Hier soir (jeudi 17 novembre), l’émission Addictions présentée par Laurence Pierre du lundi au jeudi était largement consacrée au folk ainsi qu’à la sortie de l’ouvrage Folk & Renouveau (”…un événement, c’est la sortie de ce livre absolument énorme… Le livre est très très bien fait…”). A la clé aussi une playlist Folk en partie issue de l’ouvrage. Laurence Pierre et Philippe Thieyre ont également présenté l’ouvrage de et sur Bill Graham.

Écouter l’émission

Laurence Pierre
France Inter 17 novembre 2011
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