Parution : 20/06/2019
ISBN : 9782361390266
252 pages (14,8 x 21 cm)

20.00 €

San Francisco - nouvelle édition

L’utopie hippie

Cet ouvrage dépeint la complexité d’un mouvement qui va au-delà du simple cliché « Peace & Love » longtemps relayé par les médias.
San Francisco, 1967. Le Summer of Love bat son plein et des milliers de jeunes arrivent de tous les États-Unis pour atteindre le quartier de Haight-Ashbury, laboratoire de l’utopie libertaire des sixties. Fruit de l’activisme et de l’idéalisme d’une jeunesse révoltée, elle a pris forme en quelques années sous l’action des beatniks, Diggers, Merry Pranksters, hippies, Hell’s Angels, artistes et de toutes les tribus du San Francisco psychédélique qui aspirent à bien plus que le traditionnel peace and love caricaturé par les médias. Ils défendent entre autres la liberté, la gratuité, la spiritualité, l’autonomie et la solidarité, dans la perspective d’un monde plus juste et harmonieux. De leurs imaginations est né un monde qui continue de propager aujourd’hui ses initiatives contre le système dominant, proposant des alternatives, notamment l’écologie, face à l’individualisme forcené.

Revue de presse

- San Francisco Noé Gaillard Daily Passions 23 septembre 2019

- San Francisco

Pour ceux qui n’en connaissent rien, n’ayez aucune inquiétude, la photo en couverture est largement expliquée par le livre. Première remarque : chapeau à l’auteur qui a su ne jamais rendre ennuyeux un historique plus complexe qu’il n’y paraît et surtout le rendre lisible. Je ne vais ni résumer, ni raconter. Je me contenterai de vous parler des quatre idées qui me sont venues à l’esprit en lisant.

La première concerne un des « groupes » qui ont participé à l’utopie, les « diggers ». Imaginez des gens qui prônent la gratuité et ouvrent des magasins où les objets « proposés » sont gratuits. Il est même question de soins médicaux gratuits… Nous sommes dans les années 1960 aux Etats-Unis… Et ils sont les héritiers d’autres groupes. Ces audaces ont mis bien longtemps à revenir à la surface de nos réflexions et projets … Sans doute à cause de ma deuxième idée… En France, ces idées et mouvements, peut-être à cause du LSD – dont un reportage sur « 5 colonnes à la Une » avait montré les méfaits – et autres drogues qui les entachaient, trouvaient peu d’écho.

[…]

C’est par le biais de ces événements que l’on peut comprendre une des raisons de l’échec des mouvements. Les querelles de personnes et d’égos y jouent un très grand rôle… Comme si l’important était pour chacun de tirer la couverture à soi et non de voir triompher le mouvement…

Bonne lecture, lente pour assimilation en écoutant Janis Joplin, par exemple…

Retrouvez la chronique intégrale en ligne

Noé Gaillard
Daily Passions 23 septembre 2019
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