Revue de presse
“460 pages pleines de portraits, d’anecdotes et de disques, il fallait bien ça pour rendre justice à un vrai sujet : les compositrices à travers le temps. C’est ce que nous propose Guillaume Kosmicki, avec comme sous-titre “l’histoire oubliée de la musique”. On consacrera notre première heure à ce livre aussi riche que nécessaire.”
“Le musicologue et enseignant-conférencier, spécialiste du phénomène techno à travers les raves et les free parties et des musiques savantes, Guillaume Kosmicki, prend le parti, dans son imposant ouvrage Compositrices, l’histoire oubliée de la musique, d’arpenter le vaste panorama de la composition musicale. Il suit le découpage « classique », en huit sections « habituellement utilisées dans l’histoire de la musique savante occidentale : Antiquité, Moyen Âge, Renaissance, siècle des absolutismes (musique baroque), siècle des Lumières (musique “classique”), XIXe siècle (musique “romantique” puis “post-romantique”), périodes moderne et contemporaine. » ”
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“Tout est au féminin dans le titre. Et pour cause, il introduit ce que Guillaume Kosmicki entend démontrer au long de cet ambitieux ouvrage et qui se résume en une phrase« : Les compositrices sont les grandes oubliées de l’histoire de la musique ». Certes, il n’est pas le premier à avoir formulé ce postulat. Mais il le fait de manière ordonnancée, ordonnée. Son propos part du constat qu’au cours de l’histoire, les compositrices ont été mises, de manière systématique, à l’écart.”
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“L’histoire de la musique s’écrit non du point de vue, mais par le biais de l’évocation des compositrices. Le récit en est limpide et passionnant. Un ultime chapitre brosse un état des lieux aujourd’hui, souligne que si grâce à « #metoo, la parole se libère », « rien ne change » malgré tout, « la réalité froide des chiffres » égrène, implacable la réalité de notre monde contemporain : une seule femme, Debora Waldman dirige un orchestre national sur quatorze en France, « pour la saison 2018–2019, 3% des œuvres jouées ont été écrites par des compositrices ». Une anthologie foisonnante intelligente et documentée qui peut être considérée comme un ouvrage de référence en la matière.”
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“L’histoire de la musique s’est majoritairement construite autour de compositeurs hommes, ceux qu’on appelle les grands maîtres, les génies, ces figures titanesques qui dominent l’histoire. Pourtant, il est tout à fait possible de raconter l’histoire de la musique à travers exclusivement les œuvres et les vies de compositrices. C’est ce que fait le musicologue Guillaume Kosmicki dans son livre « Compositrices » paru aux éditions Le Mot et le Reste.”
“Négligence, injustice, mise à l’écart, domination patriarcale… ce sont autant d’états de fait relevés par Guillaume Kosmicki dans son nouvel ouvrage Compositrices : l’histoire oubliée de la musique, édité chez Le mot et le reste, qui réhabilite la présence des compositrices dans la musique et au fil des âges. Attaché à leur cause depuis plus de dix ans, l’auteur réécrit l’histoire, autrement.”
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Combien connaissez-vous de compositeurs de musique ? 5 ? 10 ? 20 ? 50 ? Et parmi ces noms, combien de femmes ? Probablement pas beaucoup voire pas du tout ! Pour comprendre pourquoi et pour réparer cette injustice, rencontre avec le musicologue Guillaume Kosmicki pour son ouvrage « Compositrices : l’histoire oubliée de la musique »
“Anthologie dense et passionnante de Guillaume Kosmicki, Compositrices veut répondre à un manque cruel : celui des femmes dans l’histoire de la musique, la musicologie et le discours sur la musique lui-même.”
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“Je dois dire que c’est un ouvrage tout à fait passionnant. C’est un gros livre. Gros n’est pas forcément synonyme de qualité mais là, je trouve qu’il y a à la fois la qualité et la quantité. C’est un texte très dense avec beaucoup de notes, un glossaire, des sources, un index, bien sûr, comme les ouvrages que vous aviez déjà signés chez le même éditeur, trois tomes très passionnants sur les “Musiques savantes”, qui ont rencontré d’ailleurs, je crois, beaucoup de succès.”
Arnaud Merlin
France Musique, podcast Le Concert du soir 8 mars 2023
“Guillaume Kosmicki, Compositrices, l’histoire oubliée de la musique, précieux ouvrage fraîchement édité par Le mot et le reste.”
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“Compositrices, l’histoire oubliée de la musique, c’est le titre du nouveau livre de Guillaume Kosmicki, publié chez la maison d’édition musicale Le mot et le reste. [...] Un ouvrage très accessible en forme de galeries de portraits de grandes compositrices, de l’Antiquité à nos jours. Des musiciennes pas forcément classiques puisqu’Hildegard von Bingen croise le chemin d’Unsunk Chin, de Nina Simone, de Carla Bley, mais aussi d’une autre grande pianiste de jazz, à savoir Mary Lou Williams.”
Ӄcoutez le podcast ici:https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/maxxi-classique/mary-lou-williams-un-portrait-musical-des-signes-du-zodiaque-8265461
“S’il existe un certain nombre de monographies de compositrices écrites sous la plume de musicologues au masculin, Guillaume Kosmicki est bien le premier, en France, et à notre connaissance, à se lancer dans une histoire des compositrices. L’étude est envisagée sous le prisme de l’évolution de la pensée, du contexte politico-social, des mouvements artistiques et de la place des femmes dans la société et dans le monde musical.”
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“Le patriarcat doit disparaître comme un lointain souvenir de l’histoire.
Guillaume Kosmicki
Si vous n’avez pas fui, râlé, crié au loup, trollé ou ricané en lisant cette épigraphe extraite de la conclusion du dernier ouvrage de Guillaume Kosmicki, Compositrices, d’abord merci, et : la lecture de ce livre vous enthousiasmera, stimulera, interrogera pour peu que vous ayez du goût pour les perspectives, l’histoire et l’historiographie, et (un peu, un tout petit peu, ou alors beaucoup) la musique et la musicologie.”
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Biographies, actes de colloque, essais… les livres concernant la place des femmes dans la création musicale paraissent de plus en plus souvent. Celui de Guillaume Kosmicki s’en distingue par un parti pris encyclopédique qui aspire à une reconsidération de l’histoire de la musique, de l’Antiquité à nos jours, sous en angle exclusivement féminin.
Fruit d’un impressionnant travail de collecte dans un vaste corpus de sources (publications d’écrits, sites Internet, films), ce volumineux ouvrage atteint assez bien son objectif de pavé militant lancé dans la mare musicologique. Il est à la fois instructif et incitatif.
Chaque chapitre débute par un tour d’horizon social (on apprend, par exemple, que de 1806 à 1856 le pourcentage des femmes dans la population ouvrière passe de 18,1 à 26,6), se poursuit par la mise en avant de données culturelles (et même esthétiques à partir de 1950) et s’achève par une série de repères historiques (de la victoire de Bonaparte en 1800 à Marengo à la découverte du vaccin contre la rage par Pasteur en 1885, pour un raccourci du XIXè siècle). Commence alors un mini dictionnaire qui rassemble les figures émergentes de l’époque. Chaque compositrice y est présentée en lien avec des CD consacrés à son œuvre.
Moins convaincante dans sa dernière partie où le champ d’investigation s’élargit aux interprètes et au jazz, et où quelques noms connus manquent à l’appel, cette première bible de compositrices regorge de citations rapportées comme paroles d’Évangile, à l’instar de ce constat de 1898 effectué à l’adresse d’un ministre : “On n’a jamais songé à limiter le nombre de femmes contribuables. Puisque nous avons autant de places que les hommes sur les rôles du percepteur, nous devons en avoir autant sur les bancs du Conservatoire.”