Parution : 15/12/2005
ISBN : 9782915378269
284 pages (21 x 14,8 cm)

11.00 €

16 m2

Un jour, le 17 décembre 1990, plusieurs témoins pourraient affirmer avoir vu une minuscule galerie de seize mètres carrés, assez improbable, ouvrir ses portes dans un endroit étrange entre des marchands de tapis et des antiquaires. Ce n’est pas une art dealers start-up made in Provence. On est plus proche de la fortune du pot que de l’international network. C’est une galerie de poche, une microgalerie. Sans bruit, sans publicité, sans fanfaronnade. Tellement simple. Et pourtant… C’est probablement la plus petite galerie du monde, la plus grande après celle de Robert Filliou mais la galerie de Robert Filliou tenait dans une casquette et le record sera difficile à battre. Dans cette minuscule galerie de seize mètres carrés, entre le placard et le timbre poste, la prétention fut d’emblée troublante : on présenterait un tableau par semaine. Pas un de plus, pas un de moins. La galerie a d’ailleurs pour nom : la Galerie du Tableau. Le premier est de la taille d’un timbre poste, c’est un microbe et il est de Max Ernst. Tout le monde apprécia, plus ou moins, le goût de l’incongru qui animait le lieu dès son coup d’envoi. On démarre avec un microbe. Vital.
Le roman de la Galerie du Tableau à Marseille et ailleurs, 1990-2005
Coédition avec Diem Perdidi.

Avec un cahier quadri de 52 pages
La Galerie du Tableau à Marseille, créée par Bernard Plasse, a été inaugurée le 17 décembre 1990. L’association Diem Perdidi qui régit la galerie a pour vocation la promotion des artistes contemporains de la Région PACA. Elle s’appuie sur une bonne connaissance du tissu culturel marseillais acquise par les quinze ans de vie de la galerie qui présente chaque lundi une nouvelle oeuvre, soit d’un artiste local, soit d’un jeune artiste étranger, mêlant créateurs confirmés (E.Dietman, C.Viallat, J.Villeglé…) et jeunes novateurs.
Chaque année Diem Perdidi organise à l’étranger une manifestation d’envergure. À New York, une maquette à l’échelle un de la Galerie du Tableau a permis de présenter douze artistes marseillais avec un certain retentissement médiatique. D’autres expositions à New- York (Jeffrey Coploff Gallery), Anvers, Copenhague, Hambourg (Kunsthaus et Kunstlerhaus), Thessalonique, Pékin (Imagine Gallery), attestent d’un accueil favorable à l’art du Sud de la France.
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