Parution : 19/05/2016
ISBN : 9782360542079
160 pages (21 x 14,8 cm)

15.00 €

Laurel Canyon

Ou comment se perdre en musique dans les collines d’Hollywood

Au fil d’anecdotes passionnantes, Arnaud Devillard nous emmène dans une balade à travers le quartier mythique de Los Angeles.
En suivant le même principe que l’incontournable Streets of London, Arnaud Devillard s’aventure cette fois dans un quartier légendaire et atypique de Los Angeles : Laurel Canyon. Au milieu de ces routes en lacets, des collines boisées, des falaises et des pitons rocheux se sont écrit certaines des histoires les plus célèbres du rock’n’roll. Neil Young y vit dans un corbillard garé sur le trottoir pendant une semaine avant de retrouver Stephen Stills et de fonder Buffalo Springfield, Jeff Beck et Rod Stewart ivres se livrent des batailles de nourriture épiques chez Frank Zappa, Graham Nash y rencontre Mama Cass et Crosby dans un déluge de cannabis, Hendrix se blesse dans un accident de voiture en compagnie de Bloomfield, Stills et Crosby, sans oublier les Doors, Joni Mitchell, Mick Jagger, Marianne Faithfull, Alice Cooper, les Eagles, les Mamas And The Papas et tant d’autres. Ce livre répertorie et raconte des lieux ayant servi de cadre à des pochettes d’albums, à des rencontres entre musiciens, à des créations de chansons, à des formations de groupes, à des enregistrements d’albums, à des fiestas homériques, à des séances photo etc. Avec humour et souci du détail, Arnaud Devillard revient sur ce quartier mystique où tout le beau monde du rock se croise dans des situations rarement banales, toujours mémorables.

Lire un extrait

Revue de presse

- Meurtre de Sharon Tate : 50 ans après, Charles Manson fascine toujours Cécile Delarue Le Parisien 9 août 2019
- Un comble Agnès Léglise Rock&Folk Septembre 2016
- Une ballade pour le Laurel Canyon Philippe Richard Ouest-France 23 juin 2016
- Blue Jay Way Jean-Pierre Simard Rolling Stone Juillet 2016
- Les livres de juillet Serge Habibi Silence Is Sexy 4 juillet 2016
- Laurel Canyon Cécile Desbrun Culturellement vôtre 25 juillet 2016
- Laurel Canyon, la colline à des oreilles Philippe Degouy L'Écho 30 juin 2016
- Coup de cœur d'un libraire Christophe Librairie Ombres Blanches 29 juin 2016
- Laurel Canyon Olivier Valerio Radio P.FM // Easy Rider 20 juin 2016

- Meurtre de Sharon Tate : 50 ans après, Charles Manson fascine toujours

Le 9 août 1969, ses disciples assassinaient l’épouse de Roman Polanski. Aujourd’hui, le gourou incarne «la face noire» d’Hollywood et inspire livres, films ou séries.

Plus personne ne vit au 10 050 Cielo Drive. Là-haut, sur les collines de Los Angeles, les touristes ne s’arrêtent plus. L’adresse est pourtant toujours indiquée sur la carte des « maisons de stars à visiter ». Après le 9 août 1969, elle a fait la une des journaux du monde entier.

Sur la porte blanche immaculée, trois lettres rouges : PIG, pour « porc ». Trois lettres tracées avec le sang de Sharon Tate, actrice splendide mariée à Roman Polanski, enceinte de huit mois et demi, retrouvée morte avec trois de ses amis à l’intérieur de la villa.

Un monument morbide

Abattus. Poignardés par la « Manson Family », une bande de hippies qui suivaient partout un certain Charles Manson, et étaient prêts à tout pour lui. Le corps d’un jeune homme de passage sera découvert aussi à l’entrée.

Après l’horreur, la luxueuse propriété est devenue un monument morbide. Le dernier résident connu s’appelait Trent Reznor. Le chanteur du groupe Nine Inch Nails y avait installé un studio d’enregistrement pendant quelques années, puis est reparti avec la porte ensanglantée.

Et puis, en 1994, les bulldozers ont fait leur travail. On a démoli la maison et même supprimé l’adresse. Le 10 050 n’existe plus. Il n’y a plus personne, plus rien, mais rien n’est effacé.

«Il est devenu l’incarnation du mal absolu»

Cinquante ans après les faits, on ne compte plus les séries, films, livres, chansons inspirés par ces meurtres et celui qui les a orchestrés, Charles Manson, musicien raté et gourou maléfique, devenu icône de la pop culture. On le cite, on le chante, on fabrique des tee-shirts à son effigie…

Axl Rose, le chanteur du groupe de hard rock Guns N’Roses, fut le premier à en porter un sur scène en 1993. Dernier exemple en date? Le réalisateur Quentin Tarantino, qui s’est inspiré des meurtres pour son nouveau film, « Once Upon a Time… in Hollywood ».

« C’est étrange, cette fascination pour ce type. Ce n’est pas comme Ted Bundy, le tueur en série des années 1970, qui a multiplié les meurtres au sadisme froid… Charles Manson n’a d’ailleurs jamais tué lui-même ! s’étonne Arnaud Devillard, spécialiste de la scène musicale californienne de l’époque, et auteur de « Laurel Canyon » (éditions Le mot et le reste). Mais il est devenu l’incarnation du mal absolu, de toutes les tares de l’Amérique. Ce n’est pas pour rien que le chanteur Marilyn Manson a pris son nom, en l’associant au prénom de l’actrice mythique. C’est la dichotomie entre le glamour et l’horreur, cette idée qu’il y a une face noire à Hollywood. »

L’article intégral est disponible sur Le Parisien

Cécile Delarue
Le Parisien 9 août 2019

- Un comble
On a déjà cheminé ici même avec Arnaud Devillard, on l’avait suivi avec plaisir dans les canyons brûlants des grands parcs américains où sa promenade érudite nous avait déjà enchantés. Il a depuis écrit d’autres livres, décrit d’autres balades, toujours musicales et c’est cette fois-ci dans un des plus hauts lieux de l’americana qu’on le suit avec entrain. Laurel Ganyon, niché dans les mythiques collines qui dominent Los Angeles, est un des rares endroits dont chaque pouce ou presque a été foulé par une star de la musique, la période hippie, en particulier, vit s’établir à Laurel Canyon et ses environs, une véritable colonie de musicos et de personnages excentriques ou pires. A l’écart de la poussiéreuse LA, cachés dans la végétation luxuriante d’Hollywood Hills, les chemins ombragés et retirés de Laurel Canyon ont longtemps facilité la discrétion et la musique trop forte qu’affectionnaient les joyeux drilles venus s’installer là à la suite de Frank Zappa ou Mama Cass et y résonnent encore les bacchanales des Crosby, Stills, Nash et Young, Carole King, avec leurs copines les Girls Together Outrageously, la belle Pam future Des Barres, John Mayall (of course !), Jim Morrison, les Stones, ensemble ou séparément des bouts des Beatles, sans oublier les membres du sympathique Brain Damage Club, le bien nommé. Suivant la coutume locale des Hollywood Star Map que le touriste peut acheter pour retrouver les demeures de ses stars favorites, Devillard nous dresse une carte foisonnante, historiquement et géographiquement fidèle des strates mouvementées que la culture et la contre-culture ont laissées sur ces terrains fertiles en aventures musicales. Chaque rue, chaque maison du canyon of dreams est scrutée et racontée et en gros, chaque rue, chaque maison, a connu son musicien allumé et/ou génial, sa fête sauvage, son titre légendaire et toutes ces anecdotes, sous la plume délicatement lettrée de Devillard, construisent une chouette “longue histoire faite de musique, d’harmonies vocales, de folie furieuse et de greffe du foie” qui n’a pas fini de faire rêver les amateurs de rock.
Agnès Léglise
Rock&Folk Septembre 2016

- Une ballade pour le Laurel Canyon
Visite guidée de l’enclave sauvage d’Hollywood, qui attire les musiciens depuis les années 1960. Le Laurel Canyon est une oasis escarpée au cœur des collines d’Hollywood. Ses années d’or vont de 1965 au milieu des seventies. Parmi tant d’autres, Jim Morrison, Crosby-Stills-Nash, les Mamas and Papas, Zappa s’y installent. À l’instar de Joni Mitchell, dont le folk poétique et le petit chalet (qu’elle possède toujours) incarnent l’esprit du lieu. Tout comme, dans un style opposé, la résidence du bassiste des Monkees, théâtre de bœufs entre musiciens et de légendaires bacchanales. Depuis les années 1990, l’activité musicale a repris, notamment dans le studio soi-disant hanté du producteur Rick Rubin, The Mansion. Le journaliste Arnaud Devillard a parcouru toutes les allées du Laurel Canyon. Il en dresse une topographie musicale, drôle et distanciée, adresse par adresse. Pas facile. Certaines maisons ont brûlé, d’autres sont ultra-sécurisées. Mais la seule boutique du quartier, le Laurel Canyon Country Store, arbore toujours le symbole Peace and Love.
Philippe Richard
Ouest-France 23 juin 2016

- Blue Jay Way
On était justement en train de relier le passionnant Streets of London écrit par l’auteur (avec la complicité d’Olivier Bousquet) en 2012, et voilà qu’on apprend que notre homme vient de récidiver ! Cette fois, c’est du côté de Laurel Canyon, endroit ô combien mythique, qu’Arnaud Devillard s’en est allé trainer ses guêtres. D’adresse en adresse, il vous fait faire le tour du/des propriétaire(s) avec moult anecdotes sur les parties d’autant, orgies de sexe, de coke et de musique. On y croise Zappa, Jeff Beck, Clapton, Crosby, Stills & Nash et tout le gotha rock de l’époque. Idéal pour les vacances.
Jean-Pierre Simard
Rolling Stone Juillet 2016

- Les livres de juillet

Lorsqu’on se documente sur la musique, on se tourne naturellement vers les biographies, vers les récits ou vers les ouvrages traitant d’un mouvement, d’une époque ou d’une scène. Rarement d’un lieu, jamais d’un quartier résidentiel. C’est pourtant ce que tente ici le journaliste Arnaud Devillard. Qui n’a jamais entendu parler du Laurel Canyon, devenu mythique pour avoir abrité, dans les années 1960, les résidences de musiciens rock souvent célèbres, à l’époque du mouvement hippie et du psychédélisme ? Méticuleusement, Devillard traite son sujet non pas artiste par artiste (il aurait pu choisir de raconter les séjours de Neil Young, Jim Morrisson, Joni Mitchell, Stephen Stills, etc.), mais bloc par bloc, rue par rue, toutes témoins des frasques du rock. Et c’est ainsi qu’il est parvenu à récolter une myriade d’anecdotes sur les musiciens pré-cités, mais pas seulement car il s’intéresse aussi aux autres, ces personnels de l’industrie du disque qui, par ricochet, sont eux aussi entrés dans l’histoire du rock.
Un livre à feuilleter, à dévorer, à regarder (il compte de nombreuses cartes et photos), et qui plongera son lecteur dans les douceurs d’une vallée pourtant aride par sa géographie.

Retrouvez la chronique sur Silence Is Sexy

Serge Habibi
Silence Is Sexy 4 juillet 2016

- Laurel Canyon

Journaliste indépendant, déjà auteur (avec Olivier Bousquet) de l’essai Streets of London aux éditions Le Mot et le Reste en 2012, Arnaud Devillard reprend le concept de ce précédent livre pour Laurel Canyon : rue par rue, le lecteur est amené à découvrir les nombreuses et croustillantes anecdotes peuplant ce quartier résidentiel mythique ayant accueilli dans les années 60 et 70 Jim Morrison et Pamela Courson, Joni Mitchell, Frank Zappa, Carol King et bien d’autres.

Ballade à travers les légendes du canyon

De l’ambiance bohème qui émanait des lieux à l’époque, il ne reste aujourd’hui plus grand chose : le quartier est devenu très bourgeois, les caméras de surveillance et pancartes d’interdiction de passer sont légion et les voisins n’hésitent pas à appeler la police au moindre bruit. Autant dire que le temps des orgies et des bœufs improvisés est à présent bien loin !

C’est donc à un véritable voyage à travers le temps que nous convie Arnaud Devillard, qui s’est rendu sur les lieux pour écrire ce livre et ne manque pas de dresser un parallèle entre le Laurel Canyon de la grande époque et ce qu’il est devenu. De nombreuses maisons ont été détruites, les numéros des rues ont souvent changé et la mémoire des témoins (il en a rencontré certains, se base sur des interviews pour d’autres) se brouille régulièrement lorsqu’ils essaient de se souvenir à quel numéro habitait tel ou tel artiste, quand bien même ils ont pris part aux événements qui s’y sont déroulés. Le journaliste pointe également certaines déformations relayées par les intéressés eux-mêmes, tandis que d’autres anecdotes sont présentées comme sujettes à caution, légende et réalité s’entremêlant intimement en ces lieux qui ont été le sujet de plusieurs œuvres à travers le temps, comme le très beau Ladies of the Canyon de Joni Mitchell (1970) ou Blues from Laurel Canyon de John Mayall (1968).

Conçu comme une ballade à travers le quartier, cartes et photos (contemporaines) à l’appui, Laurel Canyon fourmille d’anecdotes souvent drôles, parfois tragiques, qui dessinent le portrait d’une époque et l’évolution de la scène californienne, des années 60 à nos jours. Si Laurel Canyon s’est progressivement assagi, plusieurs albums célèbres ont néanmoins été enregistrés là-bas dans les années 90 et 2000 : Blood, Sugar, Sex, Magik des Red Hot Chili Peppers (1991), Make Believe de Weezer (2005) ou encore It Won’t be Long Before Long de Maroon 5 (2007), tandis que Marilyn Manson y écrivit Mechanical Animals en 1998, dans la maison du 8803 Appian Way, située sur les hauteurs de la ville, qui appartenait à la grande actrice du muet Mary Astor.

Un guide concis et éclairé sur un lieu mythique

Arnaud Devillard nous fait ainsi découvrir les moindres recoins du quartier et revient en détail sur certaines des œuvres, cultes ou plus méconnues, qu’il a vues naître. Ecrit dans un style accessible, cet essai concis se dévore rapidement et pose un regard tout autant éclairé que passionné sur son sujet. Si la succession d’anecdotes aurait pu n’être qu’un simple bout à bout d’histoires glanées ici et là, l’auteur parvient à donner une vraie cohérence à l’ensemble par la manière dont il présente les différentes ambiances qui se dégagent des rues de Laurel Canyon, ainsi que les nombreux artistes que nous retrouveront au fil des pages.

Le lecteur n’a ainsi jamais le sentiment de lire un ouvrage à la trame décousue et ne s’y perd pas, même sans être familier de tous les artistes évoqués, ce qui est fort agréable. La dernière partie du livre est quant à elle consacrée à Sunset Boulevard, que l’auteur présente comme « le pendant urbain indissociable de Laurel Canyon ». L’occasion de revenir sur l’aura du Château Marmont et les studios d’enregistrement Sunset Sound Recorders, Sound Factory ou Record Plant Studios, où de nombreux albums des artistes ayant fréquenté ou habité Laurel Canyon furent enregistrés, notamment les deux premiers albums des Doors. Autres lieux, autre ambiance, mais où l’esprit rock n’en est pas moins présent. On referme Laurel Canyon avec l’envie de réécouter les albums que le quartier a vu naître, et de découvrir ceux que nous ne connaissons pas forcément. Si les temps et l’industrie musicale ont changé, l’influence de cette époque se fait encore sentir aujourd’hui et flotte, tel un fantôme, sur ces lieux où la légende se superpose en permanence au regard.

Lire la chronique sur le site de Culturellement vôtre

Cécile Desbrun
Culturellement vôtre 25 juillet 2016

- Laurel Canyon, la colline à des oreilles

Journaliste français, fin connaisseur de la musique pop-rock anglo-américaine, Arnaud Devillard aime également jouer les touristes candides au pays de l’oncle Sam. Ses ouvrages précédents (commentés dans ce blog) ont fait découvrir à ses lecteurs son expérience d’Européen plongé au coeur de l’Ouest américain. Des récits hilarants, émaillés de bons morceaux de musique. Après le London beat, il explore aux éditions Le Mot et le Reste un autre lieu mythique de la musique rock, le fameux Laurel Canyon.

Un endroit resté dans les archives comme synonyme de déchéance physique et morale, où le vice a vécu en roi pendant des années. Drogues, alcool, sexe et rock’n roll consommés sans modération.
Le Laurel Canyon ? «Une saignée nord-sud dans les collines d’Hollywood qui connecte la ville à son étouffante banlieue nord.» Quand Los Angeles a succédé à Londres au titre de capitale mondiale de la pop et du rock, l’histoire s’est écrite en ces lieux surplombant la ville. Un endroit, dénué de tout, qui a rapidement incarné le South California Sound dans les années 60 et 70 par la présence de nombreuses stars. Les Eagles, James Taylor, Linda Rondstadt, Frank Zappa, Crosby Stills & Nash, Joni Mitchell, Iggy Pop, Alice Cooper… On en passe et des meilleurs. Tous ont vécu au Laurel Canyon à un moment donné de leur carrière. Et tous ont laissé des souvenirs étonnants, retrouvés et racontés par Arnaud Devillard.

Comme un jeu de piste tracé dans le Laurel Canyon, son ouvrage, bien illustré de vues en noir et blanc et de plans de rues commentés, retrace le parcours de ces vedettes, avec des anecdotes étonnantes et l’histoire de disques nés sur place («Blues from Laurel Canyon», «Laurel Canyon bld», «People are strange»…).
Les maisons les plus incroyables, avec leurs adresses, les hôtes les plus déjantés, rien ne manque pour faire la connaissance de cette communauté où chacun vivait chez tout le monde. Et parfois dans des lieux incroyables. Comme Neil Young qui a vécu un petit moment dans… un corbillard garé dans l’une des artères du Laurel Canyon.

Aujourd’hui, Laurel Canyon a perdu ses hôtes les plus connus, les plus excentriques. L’endroit est devenu huppé et bien plus calme. Il ne fait pas bon traîner dans le coin, avec l’appareil photo en bandoulière et l’œil fureteur. À défaut de voir une star vider ses poubelles, c’est une voiture de patrouille du LAPD (police de Los Angeles) qui risque de débarquer.

Comme le précise l’auteur, «si vous poussez jusqu’à là-bas, soyez-en sûr, la légende du Laurel Canyon est depuis longtemps bien loin derrière vous.»
C’est certain, «People are strange». Au Laurel Canyon plus qu’ailleurs. Un ouvrage, passionnant et souvent drôle, qui apporte également le soleil et ce brin de folie que l’on ne retrouve qu’en Californie.

Lisez la chronique de Philippe Degouy sur le site de L’Écho

Philippe Degouy
L'Écho 30 juin 2016

- Coup de cœur d'un libraire

Christophe de l’équipe de la librairie Ombres Blanches vous donne son avis sur le dernier livre d’Arnaud Devillard.

À la croisée des chemins du Mulholland Drive (si bien rêvé par David Lynch) et du légendaire Sunset Boulevard, Laurel Canyon Boulevard est le lieu symbole de toute la culture underground musicale du Los Angeles des années 60.
Ce livre parsemé d’anecdotes, où l’on croisera Joni Mitchell, Frank Zappa, The Doors, Neil Young, le groupe Love, les Mamas & the papas et bien d’autres, peut aussi servir de guide de voyage mental ou physique.
L’aura du lieu est toujours bien vivante jusqu’à nos jours : on pourra bien sûr se perdre dans la visite de The Mansion, maison “hantée” dont Errol Flynn fut le propriétaire, où passèrent nombre de célébrités et achetée par le producteur Rick Rubin, qui y enregistra quelques uns des grands albums des années 90 – avec les Red Hot Chili Peppers ou Jay-Z.
Ce livre est un bon complément au “Waiting for the sun” de Barney Hoskins (Allia), LA somme qui balaie une histoire de la musique à Los Angeles ou au visionnage de quelques films noirs ou néo-noirs (le bon “L.A. Confidential” ou le mésestimé, peut-être à raison “The Canyons”)

Christophe
Librairie Ombres Blanches 29 juin 2016

- Laurel Canyon

L’équipe de passionnés de l’émission Easy Rider vous parle de Laurel Canyon et de It’s a Teenager Dream. Pour les plus pressés, rendez-vous vers la quarantième minute.

Réécouter l’émission sur le site de Radio P.FM

Olivier Valerio
Radio P.FM // Easy Rider 20 juin 2016
Réalisation : William Dodé - www.flibuste.net - Mentions légales