Parution : 20/11/2014
ISBN : 9782360541560
96 pages (148 x 210)

10.00 €

Épuisé

Marcher - Nouvelle édition

suivi de Une promenade en hiver

Henry David Thoreau a de nombreux visages. Si le public français commence à bien connaître la figure de résistant incarnée par Thoreau, il n’est pas encore bien familiarisé avec ses écrits, pourtant nombreux, dédiés à la nature et aux paysages américains, à la notion du sauvage.
Ces deux textes, Marcher (1851) et Une promenade en hiver (1843), en sont deux très beaux exemples, bien que de nature différente.
Le premier est le texte d’une conférence. Nous retrouvons ici le ton du plaidoyer et de la lutte. Marcher pour affirmer sa liberté d’homme, marcher pour mieux s’ancrer dans l’espace, fuir les villes et les clôtures et faire sien le monde.
Le second est un texte littéraire, l’évocation nostalgique d’un paysage enneigé du Massachussets, où la poésie se mêle à des observations très fines, dignes d’un naturaliste, sur les changements de la nature en hiver. Thoreau nous y emmène en promenade, nous faisant partager son émoi face aux splendides paysages gelés, s’arrêtant sur un lac, une forêt, le flanc d’une montagne ou la cabane d’un forestier, chaussant les patins pour suivre les méandres d’une rivière qui n’est prise qu’en superficie car, toujours, le feu couve sous la glace. L’hiver, nous dit-il, n’est pas une saison morne et triste mais une vitrine de curiosités, un moment de vie plus intérieure.
Dans les deux cas, Thoreau décrit ce qui marque l’expérience américaine en contrepoint de l’Europe et de l’Orient : l’appel de l’Ouest, les grands espaces.

Revue de presse

- Que lisent les écrivains ? Patrice Pluyette msn.com 17 avril 2015
- Aller Bien Coline Enlart Top nature n°100 Mars/Avril 2013
- Thoreau et les saisons L'écologiste Janvier/Mars 2013

- Que lisent les écrivains ?

Que lisent les écrivains ? Onze d’entre eux, invités de la fête du livre de Bron, nous confient leur dernier coup de cœur. Patrice Pluyette a publié ses deux premiers livres chez Maurice Nadeau avant d’entrer au Seuil où il signe plusieurs romans, dont La traversée du Mozambique par temps calme (2008), Un été sur le magnifique (2011) et La fourmi assassine, en janvier 2015.

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Patrice Pluyette
msn.com 17 avril 2015

- Aller Bien

Pourquoi pas ”être heureux”? Sans conditions? Et nous en contenter. [...] Faisons-nous le cadeau, au présent, d’aller bien parce qu’un bourgeon voit le jour, parce qu’un regard se lève sur nous, parce que le langage nous fonde, tout comme l’échange, le partage… Et, par-dessus tout, la nature. L’infini de la nature, sa présence à nous. Le contentement absolu.
Déjà, au milieu du 19ème siècle, Henry David Thoreau, construisant sa cabane au bord de l’étang de Walden, dans l’état du Massachusetts, écrivait : “L’innocence et la bienveillance indescriptibles de la Nature, – du soleil, du vent et de la pluie, de l’été comme de l’hiver – quelle santé et quelle joie elles dispensent à tout jamais !... Ne suis-je pas en intelligence avec la terre? Ne suis-je pas moi-même en partie feuilles et terreau végétal?” Feuilles et terreau végétal? Cela nous va bien!

À LIRE :
Walden, Henry David Thoreau, Éditions Le Mot et le Reste
Teintes d’automne & La succession des arbres en forêt, Henry David Thoreau, Éditions Le Mot et le Reste
Marcher & Une promenade en hiver, Henry David Thoreau, Éditions Le Mot et le Reste

Lien vers le site de TOP NATURE

Coline Enlart
Top nature n°100 Mars/Avril 2013

- Thoreau et les saisons

Deux ans vécus en autarcie dans la forêt : voilà l’expérience narrée par Thoreau dans Walden. Mais Thoreau a également beaucoup écrit par ailleurs. Michel Granger, qui a rédigé la préface de deux beaux textes très bien traduits par Nicole Mallet, rappelle qu’il est ainsi considéré comme le fondateur du courant très développé en Amérique du nature writing, de l’”écriture nature”. Teintes d’automne est un “herbier littéraire” et un éloge de l’embrasement automnal des forêts de la Nouvelle Angleterre. Admirant la palette des couleurs des arbres en automne, Thoreau se demande : “Je ne comprends pas pourquoi (...) nos feuilles ne pourraient pas rivaliser avec les pierres précieuses pour attribuer des noms aux couleurs!” (p.44) Dans Succession des arbres en forêt il livre une belle réflexion sur les semences : “Mon jardin est un coffre aux trésors inépuisable (...) j’ai grande foi dans une graine!” (pp.78–79). Le même éditeur a réédité Marcher & une promenade en hiver, l’ouvrage de celui qui déclare vouloir se faire “l’avocat de la nature”. Des livres édités de façon soignée, à lire sans hésiter!

L’écologiste

L'écologiste Janvier/Mars 2013
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